Chant de marche Dunedain
 
Refrain :
Allonge le pas, frère Dunedain,
Même si ton corps est fatigué !
Allonge le pas, et qu’au matin
Longue soit la route arpentée !
 
1er couplet :
A travers les bois et les champs,
Et les montagnes, et les vallées,
A toute heure et par tous les temps
Chemine avec vélocité !
Car loin des terres du ponant
Un de tes frères est en danger ;
Montre la valeur de ton sang
Et va te battre à ses cotés !
 
Refrain
 
2e couplet :
Parfois lorsque le tonnerre gronde,
Que ta route suit celle de l’orage ,
Tu repenses à la bière blonde
Du tavernier de ton village !
Mais oublie vite ta maison,
Laisse là clos et pâturages,
Car un Dunedain digne de ce nom
A la route pour seul point d’ancrage !
 
Refrain
 
3e couplet :
Plus que le krakra, craint la belle
Qui saura vaincre ta froideur
Et conquérir la citadelle
Aux mille remparts de ton coeur !
Car le Dunedain, destin cruel,
Doit au matin, tel un rôdeur
Quitter la fille aux yeux d’ébène
En ne lui laissant que des pleurs.
 
Hurlelune le Dunedain
 
 

 
 
Ôde aux Dunedaines
 
Moi qui aime la nuit, il me faut révéler
Que de mon cœur la lune n’est plus la souveraine
Et qu’aux feux des étoiles d’un brillant ciel d’été
Je préfère aujourd’hui les splendeurs Dunedaines.
 
De l’elfique ascendant dont notre race est fière
Elles conservent à la fois la hardiesse et l’allant,
La noblesse et l’éclat, et la nature altière
D’une Galadriel qui fut reine en son temps.
 
En son corps de déesse alliant charme et puissance,
Si fougueuse que le lion et gracieuse que le daim,
Et marquant de son règne la féminine engeance
La Dunedaine est une rose dans un fourreau d’airain.
 
Hurlelune le Dunedain
 
 

 
 
Fable du Dunedain et du Krakra
 
Les dunedains en toute heure et tout lieu sont unis
Nous l’allons démontrer aujourd’hui.
 
Un frêle Dunedain dans la fleur de l’âge
Intrépide et hardi comme ceux de son état
Résolut d’adopter pour lieu de pèlerinage
Un étang à la rive infestée de krakras.
 
A peine arrive-t-il essouflé en ces lieux
Qu’une vile créature, tout en pouffant de rire,
Lui bourdonne à l’oreille d’un ton aise et mielleux
Les paroles que je vais ici vous retranscrire.
 
<< - Que fais tu donc séant, guerrier de pacotille,
Et comment ose tu perturber mon repos ?
Tu n’es qu’un vermisseau, et tes pauvres guenilles
Ne sauraient te sauver de mes puissants assauts !
 
Ô combien de héros, bien armés et tenaces
Sont tombés sous les feux de mon fielleux crachat
Sans même avoir orné ma massive carcasse
De la moindre éraflure ou du plus faible éclat !
 
Apprend donc que je suis de ce lieu l’empereur
Moi qui régne en roi sur le peuple krakra !
Tu n’es pas bienvenue et tu vas sur l’heure
Réparer ton affront par un cruel trépas ! >>
 
Ainsi s’exprimait donc le féroce pécore
Qui la bave aux babines révait à son festin
Sans voir qu’à grand pas, venus de l’autre bord,
D’autres frères Dunedains arrivaient en soutien.
 
En trois coups de fleuret et quelques fracassements
Ils renvoient aux enfers la bête et ses semblables
Et délivrant leur frère du perfide guet-apens
Ils l’aident à s'écarter de ces torrides sables.
 
Si l’on veut de ce conte retenir une morale
On dira qu’il en va ainsi du Dunedain :
Qu’il soit fort ou fluet, qu’il guerroye bien ou mal
Il sait que sa famille chaperonne son destin.
 
Hurlelune le Dunedain
(Dedié par l'auteur à notre soeur Lunaria)
 
 

 
 

Poème à lire dans tous les sens

 
Depuis peu sortis de l'ombre,
Unis par des liens trés puissants
Nous nous retrouvons enfin,
Elfe à moitié est notre sang.
Déjà nous sommes un bon nombre
Anonymes nous parcourions Althéa,
Inconnus jusqu'alors des humains
Nous venons d'horizons différents,
Soeurs et frères nous sommes ...
 

Galadràn Le Dunedain